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Chloé Marty (D3 Féminine) : "Le projet du TéFéCé m'a tapé dans l'oeil"

Publié le 11/01/2024 à 15h50

Formée à Montpellier et passé par Lille ou encore Saint-Étienne, Chloé Marty a déposé ses bagages au TéFéCé, en début de saison. Qualifiées pour les 16es de finale de la Coupe de France Féminine, nos Violettes vont se mesurer à l'ASSE (D1 Arkema).

Formée à Montpellier et passée par Lille ou encore Saint-Étienne, Chloé Marty a déposé ses bagages au TéFéCé, en début de saison. Qualifiées pour les 16èmes de finale de Coupe de France Féminine, nos Violettes vont se mesurer à l'ASSE (D1 Arkema). Une rencontre au souvenir d'antan pour l'ancienne Verte qui retrouvera ses anciennes coéquipières, ce dimanche 14 janvier à 14h00 sur le terrain Brice-Taton (annexe 5 du Stadium).

Pour la suite de votre aventure en Coupe de France Féminine, vous allez affronter l'AS Saint-Étienne, pensionnaire de D1 Arkema. Un tirage au sort idéal ?

C'est toujours intéressant de se confronter à l'élite du football féminin français. On est une équipe jeune, donc c'est important de jouer ce genre de rencontres pour acquérir de l'expérience. Après, on sait que l'on ne part pas favorites sur cette affiche mais on va jouer à domicile, donc on va tout donner pour gagner ce match.

Une rencontre particulière pour toi puisque tu as porté les couleurs des Vertes l'année dernière...

Oui, c'est un peu spécial (rires) ! Je ne pensais pas les rencontrer cette année, mais le tirage au sort a fait en sorte que je tombe contre mes anciennes coéquipières. Ce sera à nous de faire le job.

Justement, as-tu pu discuter avec des anciennes partenaires ?

Après le tirage au sort des 16ème de finale de Coupe de France Féminine, j'ai eu l'occasion d'avoir certaines ex coéquipières au téléphone. J'ai gardé quelques contacts là-bas. Cela va être génial de les retrouver sur le terrain.

Quels souvenirs gardes-tu de ton passage stéphanois ?

Honnêtement, un joli souvenir marqué par une grande série d'invincibilité et une montée en D1 Arkema. Même si personnellement, ce n'était pas une saison idéale, je garde en tête notre retour dans l'élite du football français féminin. C'est le plus important.

Pourquoi avoir pris la décision de rejoindre Toulouse en début de saison ?

Après mon départ de l'AS Saint-Étienne, j'ai décidé de me faire opérer. J'avais une cheville très abîmée et j'essayais de trouver un nouveau club, le tout en étant blessée, c'est très compliqué. Et puis j'avais besoin de me retrouver et également de me rapprocher de ma famille. Et quand j'ai parlé avec Antoine Gérard, le projet du TéFéCé m'a tapé dans l'œil. C'était aussi l'occasion de retrouver du plaisir en jouant et c'est le cas ici.

C'était l'occasion de revenir aux sources puisque tu es née dans la région...

Tout à fait. J'ai rejoint le centre de formation de Montpellier en 2015 et en parallèle j'étais également présente au Pôle Espoir de Blagnac. J'ai évolué dans les catégories jeunes du MHSC où j'ai pu gagner un titre de championne de France U19 contre le Paris Saint-Germain jusqu'à intégrer le groupe D1. Même si je n'ai pas eu de temps de jeu, c'était une belle expérience et j'ai joué avec d'excellentes joueuses telles que Sakina Karchaoui ou encore Marion Torrent. Je n'en garde que des bons souvenirs.

À cause d'une blessure en début de saison, tu as disputé ton premier match sous les couleurs du TéFéCé le 17 décembre dernier contre l'Olympique de Valence. Quelles étaient tes sensations ?

C'était 15 minutes de pur bonheur. Cela faisait 6 mois que je n'avais pas foulé les pelouses. Ce n'était que du plaisir, surtout que les filles m'ont bien intégrée.

Justement, physiquement, comment te sens-tu ?

D'un point de vue physique, je me sens bien. J'ai bien travaillé individuellement durant les vacances afin de gagner de l'endurance. Je n'ai plus aucune douleur.

Tu es capable d'évoluer sur tout le flanc droit. À quel poste es-tu le plus à l'aise et comment tu définirais ton jeu ?

Je me sens plus à l'aise en tant que milieu droit. J'ai un jeu simple et efficace, j'aime bien prendre la profondeur, je suis assez rapide et j'ai la capacité de répéter les efforts que ce soit offensivement et défensivement.

Comment s'est passée ton intégration ?

Au début, j'avais peur. Tout l'été, j'étais seule à la Clinique Médipole Garonne pour ma rééducation. J'ai raté le stage d'intégration et c'est très important quand tu es nouvelle. J'ai loupé tous ces moments de groupe. Mais au final, tout s'est bien passé. Les choses se sont faites naturellement.

Depuis le début de la Coupe de France, vous n'avez concédé aucun but. C'est un aspect important que vous travaillez quotidiennement à l'entraînement ?

Exactement. Au-delà de marquer des buts, c'est très important de ne pas en concéder. On travaille cela quotidiennement comme l'aspect offensif. C'est positif de ne pas en prendre. On va essayer de maintenir cette dynamique ce week-end, même si cela sera dur. Il va falloir bien défendre mais on est prêtes.

Vous restez sur des larges victoires dans cette compétition (0-6 Gradignan, 0-10 Angoulême, 0-11 l'AF Pays d'OC 81). Quel est votre objectif ?

Forcément, on a toutes envie d'aller le plus loin possible en Coupe de France. Il n'y a que dans cette compétition que tu peux vivre certaines émotions. On l'a vu lors du match Revel/PSG avec de belles images. On a également envie de vivre ce genre d'aventures et d'aller le plus loin possible même si on sait que cela va être difficile. Mais nous sommes prêtes à relever ce défi.

Mais j'imagine que l'objectif principal reste cette montée en D2 Féminine dont vous occupez actuellement la première place...

Oui, l'objectif est de remonter en D2 Féminine. Pour le moment on est premières mais lors de cette phase retour, des matchs cruciaux nous attendent. Ce sera à nous de gérer tout ça. On a une période charnière en mars avec des confrontations cruciales contre Lyon, Cannes et Le Puy Foot 43. Il faudra que nous répondions présentes.

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